Avec Coinstar, recyclez votre monnaie oubliée
Qui n’a pas, au fond d’un tiroir ou d’un porte-monnaie oublié, quelques poignées de petites pièces, sonnantes et trébuchantes ?
Vous savez, ces pièces jaunes ou de cuivre, dont on finit parfois par délester son porte-monnaie, et qu’on oublie ensuite au fond d’un tiroir. Ainsi, selon l’ancien directeur général de Coinstar France, Patrick de Baecque, 60 % de ces pièces ne seraient utilisées qu’une seule fois dans l’économie. Il est vrai qu’avec la numérisation croissante de nos modes de consommation, nous perdons de plus en plus l’habitude de les utiliser, et qu’il est parfois compliqué de payer ses courses ou son café en pièces de 1 ou de 2 centimes. Et s’il est possible de les déposer à la banque, la procédure pour le faire ne sera pas toujours des plus simples.
Alors, plutôt que de les éparpiller, pourquoi ne pas les transformer en moyens de paiement en bons d’achat utilisables immédiatement ?
C’est l’idée qu’a Jens Molbak, il y a plus de 30 ans, aux États-Unis, alors qu’il est étudiant au sein de la prestigieuse université de Stanford, située dans la fameuse Silicon Valley, en Californie. Nous sommes en 1989, et en observant un bocal de pièces, il envisage de trouver un moyen pour les réutiliser plus simplement.
Deux ans plus tard, en 1991, il fonde l’entreprise Coinstar (littéralement « Pièce-étoile »), et très vite, une première machine est installée à San Francisco. Forte de son succès aux États-Unis, l’entreprise va ensuite se développer au Canada puis au Royaume-Uni. Aujourd’hui, l’entreprise possède plus de 23 000 bornes dans 9 pays différents, et elle se targue d’avoir reversé plus de 72 millions d’euros à des associations caritatives partenaires, aux USA et en Angleterre.
L’idée semble avoir fait des petits en France, puisqu’en 2005, à Pau (Pyrénées-Atlantique), Laurent Salet crée une borne nommée Eurocycleur. Et cela fonctionne, à tel point qu’en 2018, Eurocycleur est rachetée par Coinstar, qui en profite ainsi pour se développer dans l’Hexagone. Aujourd’hui, plus de 1 300 bornes vous attendent dans notre pays.
Comment ça marche ?
Aujourd’hui, Coinstar propose donc les deux marques qui continuent de coexister, avec leurs spécificités : les bornes Coinstar – présentes dans les hypermarchés – et celles Eurocycleur – destinées aux supermarchés.
Les bornes Coinstar prélèvent 10,99 % de frais de comptage sur la monnaie que vous déposerez. Sur 10 euros de monnaie, vous perdrez certes 1,09 euro, mais le jeu peut sans doute en valoir la chandelle, si votre petite monnaie accumulée vous amène au réaliste constat que les commerçants risquent de faire grise mine, face à votre demi-kilo de monnaie.
Une fois la monnaie triée par la machine, elle imprime un bon d’achat que vous pouvez utiliser immédiatement dans le magasin où se situe la machine (ou pendant une durée indiquée sur le bon, généralement de 30 jours) pour faire vos courses, et sur lequel le magasin pourra vous rendre la monnaie si besoin.
Les bornes Eurocycleur n’appliquent quant à elles aucuns frais de comptage. Mais à la différence de ceux des bornes Coinstar, leurs bons d’achat doivent être dépensés en une fois, car ils ne permettent pas le rendu de monnaie.
Et si votre porte-monnaie ne se porte pas si mal, vous pouvez aussi décider d’utiliser ces bas de laine pour soutenir une association. Coinstar est notamment partenaire de l’opération Pièces jaunes, mais aussi d’autres associations.
Où trouver ces bornes ?
Aujourd’hui, ces bornes sont accessibles dans plus de 1 300 points de vente de la grande distribution, à travers de nombreuses chaînes de supermarché et hypermarché partenaires de Coinstar, telles que Auchan, Leclerc, Système U, Carrefour, Casino ou encore Cora. Pour trouver le détail de leurs localisations, vous pouvez vous rendre sur le site coinstar.fr.
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